Je
ressens le besoin inexplicable ce soir d’écrire… pour essayer de faire libérer
des mots à l’intérieur de moi et qui ce soir dans le cadre de mon travail ne
veulent pas sortir. Je tente d’écrire un discours que nous allons prononcer
lors de l’assemblée générale de l’association dans laquelle nous travaillons.
Je vais remettre cela à demain et me pencher sur mon écriture extime.
En cette
période, les émotions qui me traversent et l’humeur dans laquelle je me trouve
sont intéressants à observer. Ma collègue Flo. le savait déjà. On va avoir des hauts et des bas… Il va falloir accepter de pouvoir passer par ces
différentes étapes. Sur ce point, je ne peux pas dire qu’elle a tort. Alors que
lundi j’avais un trop plein, hier c’était plutôt le vide…
Aujourd’hui,
c’est avec une forme de sérénité que je me trouve. Le combat continue et j’aime
voir comment certaines de mes collègues s’animent. J’aime voir comment nous
sommes encore capables de rire… J’aime voir cette équipe animée par l’espoir et
l’envie commun de nous battre. Chacune d’entre nous à notre hauteur, avec nos
possibles et notre énergie.
Je ne me
sens pas dans la résistance aujourd’hui… Mon être commence à être apaisé… Je
sais au fond de moi pourquoi finalement, même sans le vouloir, avoir accepté de
mener le combat avec mes collègues… Quand mon mental s’est mis à peser égoïstement
le pour et le contre sur la balance… cela ne penchait ni dans un sens ni dans
un autre… Cependant, dès la première occasion présentée sur ce plateau d’argent,
ce sont mes tripes qui ont parlé.
Ce choix
que j’évoquais lundi, qui était celui de me taire au profit de la lutte collective
n’avait de lien avec mes envies et projets personnels. Mais une colère que je
me refusais d’exprimer par crainte de créer un conflit dans mon équipe. Était-ce
le moment, nous qui devions rester soudées dans la lutte ?
Je me
rends compte dès lors que je laisse mon mental prendre le dessus, il me
guide souvent là où je ne dois pas aller… Je le sais et pourtant… Cela a duré
quelques jours puis J’ai écouté mon besoin et l’ai donc exprimé. Le poids que
je portais, cette colère qui me rongeait était mal dirigée… Restée à l’intérieur,
elle ne pouvait être que néfaste…
J’aimerais
que cette sérénité puisse persister encore quelques jours. Une amie me disait tout
à l’heure que mon être s’unifie avec le Tout… qu’au fond, je n’ai pas besoin de
faire de choix si je me laisse guider par ce qui vibre à l’intérieur de moi…
Cela me parle énormément. Puis elle rajoute que j’ai cette capacité à
accueillir mes émotions, c'est ma force.
« C'est vrai, elles permettent de savoir là où tu en es, il
suffit de les écouter. » voilà ce que je souligne ensuite… Mes émotions, ce sont en quelque sorte mon intuition.
Alors,
même si j’ai tenté de la taire cette colère… je n’en suis pas capable. Je suis
une personne qui a besoin d’exprimer les choses, d’expliciter quand ça ne va
pas et de montrer quand tout va bien… Porter un masque ne me ressemble pas. Ce
n’est pas en cohérence avec la personne que je suis. J’ai besoin d’être en
osmose avec ces mouvements intérieurs… je ne peux pas les réprimer sinon ils en
deviennent insupportables.
Demain
est un autre jour… mais dans mon instant présent : JE VAIS BIEN !
Ju'
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