Je ne pensais pas qu'en reprenant la plume ici, j'aurais aussi par la même occasion repris le micro.
Me voilà à déposer mes réflexions, mes pensées, ma traversée, mon expérience dans mon activité de jeune praticienne en psychothérapie.
J'en suis venue finalement à créer une jaquette et mettre cela en ligne sur Youtube car Soundcloud ne prend pas plus de 3 audios sans payer et cela m'a limitée. Le seul lieu où je pouvais charger cela sans débourser des sous, c'était sur mon compte pro Youtube, ce qui m'a amenée à vouloir rendre esthétique le visuel de la vidéo.
Je n'ai pas prévu de tenir un podcast avec des épisodes réguliers. Je n'en ai pas forcément le temps ni l'énergie ni l'envie. Je n'ai aucun but de communication marketing derrière - Ce blog n'a aucun objectif professionnel non plus. - Donc pas de musique, pas d'intro, pas d'outro. Du brut. Comme lorsque j'écris.
Ici, c'est juste moi, dans l'extimité de ce que je choisis de laisser voir.
Moi, Ju'... qui prise dans un besoin de sortir hors de moi ce qui brûle à l'intérieur, j'allume le micro et je parle comme je parle à mes ami·es. Je réflechis et nomme comme je le fais en séance. Donc sans fioriture. Ce sont donc des audios posés là et enregistrés de manière spontanée. Prendre du plaisir, se faire du bien. Rester soi au max. C'est tout ce qui compte.
Il y a 1 mois, en revenant sur ce blog, je ne pensais pas que j'aurais eu besoin et envie de créer cet autre espace. Mais pourquoi pas ? Mon corps m'a poussée à le faire, j'en connaitrais peut être le sens et les raisons plus tard. Même si je ne sais pas non plus pour quelle raison, j'ai eu besoin de dire tout cela avant. Je suis comme dans une recherche d'alignement encore entre celle que je suis et ce que je voudrais tenir pour moi en tant que praticienne.
Et voici le dernier épisode qui m'a brûlée le ventre...
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Il y a des feux qu’on ne voit pas, mais qui brûlent fort, là, dans le ventre.
Ce week-end, j’ai compris que ma passion, ce n’est pas un métier, c’est un mouvement.
Ce qui m’anime, ce n’est pas “être psy” — c’est la rencontre.
La vraie, celle qui traverse, qui transforme, qui laisse une trace dans le silence.
Dans chaque séance, je redécouvre l’autre. Et je me redécouvre aussi.
Il y a ce moment précieux où quelque chose s’ouvre, où une lumière s’allume.
Et je me dis : c’est pour ça que je fais ce métier.
Pas pour le titre, mais pour le lien.
Pour ce qui ne se voit pas mais se ressent, pour ce qui naît dans l’espace entre deux êtres.
Cet épisode, c’est une plongée dans ce feu-là — celui qui fait de moi la thérapeute que je suis.